Portraits de bénévoles

Portraits de bénévoles

Edouard, groupe local de Lyon

Avocat au Barreau de Lyon, engagé pour le climat depuis 2006, génération Une Vérité qui Dérange et Pacte écologique pour la Présidentielle 2007. Fasciné par les rapports du GIEC, j’ai décidé de prendre ma part dans le combat du siècle. Chaque génération ne doit-elle pas « trouver sa mission, la remplir ou la trahir ».
Etudiant en droit, il y avait fort à faire pour traduire le constat scientifique colossal en actes politiques et donc juridiques. La figure de l’avocat m’est apparue comme un levier efficace au plus près des projets climaticides. Investi chez NAAT dès décembre 2015, je trouve indispensable de continuer à m’impliquer au sein de cette association, dans son antenne de Lyon.

Célia, groupe recours locaux

Célia, 23 ans, juriste en droit de l’environnement et bénévole chez NAAT dans le groupe Recours locaux.
J’ai décidé de rejoindre l’association pendant le premier confinement en mars 2020, à un moment où j’ai ressenti une grande perte de sens dans ma vie et dans mes études. Le groupe Recours locaux se donne notamment pour mission d’aider juridiquement les collectifs en lutte contre des projets imposés et polluants et c’est ce qui m’a attirée. Mon engagement dans ce groupe m’a appris que le droit peut être bien plus qu’on ne le croit un outil efficace de lutte et un formidable levier de transition, grâce auquel on peut façonner notre cadre de vie. C’est très stimulant, et donne l’envie de construire tous.tes ensemble un droit de l’environnement à la fois plus accessible et plus ambitieux, à la hauteur de l’urgence écologique et sociale. En bref, ce qui me plaît dans l’engagement militant : l’idée d’émancipation ; et ce qui me plaît dans le droit : pareil !

Robinson, groupe multinationales

Petit nouveau de NAAT, j’ai décidé de m’engager au service d’un droit de l’environnement qui formule notre conscience des enjeux environnementaux en des règles modernes et justes pour les générations présentes et futures. De par mes études et mes expériences professionnelles et citoyennes, je m’intéresse depuis plusieurs années aux questions environnementales sous l’angle du droit qui régit les activités économiques. Pourquoi le droit au secours de l’environnement? Le droit est un ensemble de normes contraignantes édictées et/ou reconnues par l’Etat. Contrairement aux idées reçues, ces normes sont devenues incontournables dans l’organisation de notre société mondialisée ainsi que de son marché. L’Etat détient plusieurs leviers pour déployer des politiques économiques qui ont une influence indéniable sur le marché. De nouvelles règles de droit, exprimant un intérêt général éclairé par nos connaissances en matière environnementale, peuvent mieux orienter l’utilisation de ces leviers de politiques économiques.

Emma, groupe local de Lyon

Je m’appelle Emma, j’ai 20 ans, et suis étudiante dans le Sud de la France. D’un naturel très curieux, je me suis tournée vers des études très variées. En parallèle, j’avais commencé au lycée à m’intéresser à la crise environnementale et aux systèmes d’oppression qui en sont la cause. Il est devenu de plus en plus lourd d’apprendre sur ce sujet seule et sans continuité concrète. J’ai donc commencé à m’investir au sein de collectifs et ai notamment pris contact en Janvier 2021 avec le groupe local de Notre Affaire à Tous – Lyon quand je me suis retrouvée en distanciel à cause de la crise systémique du COVID-19. Le groupe était encore assez jeune, et développait des projets super intéressants et ambitieux. J’avais découvert NAAT comme beaucoup avec l’Affaire du Siècle, et pensais de plus en plus le droit comme un des outils à notre disposition avec le meilleur « ratio » d’accessibilité et d’effectivité : il permet de changer le système de façon stable et durable, et représente les changements de mentalité nécessaires au combat pour la Nature. J’adore la dynamique locale du groupe NAAT Lyon, et super fière de faire partie de son développement !

Alexandra, groupe recours locaux

Ma formation juridique et mon diplôme d’avocat me permettent d’étudier les dossiers de défense de l’environnement de Notre Affaire à Tous. Également, la nature et plus généralement le vivant me touchent particulièrement. Le mélange des deux appétences m’a conduit à m’intéresser à Notre Affaire à Tous dans les groupes des recours locaux et de l’urbanisme de demain. Il y a urgence à préserver l’environnement et des prises de conscience doivent encore avoir lieu, il faut agir, chacun, comme nous le pouvons.

Olivia, groupe multinationales

Ingénieure Mines ParisTech, étudiante à l’Ecole de Droit de Sciences Po Paris, 24 ans. Pour accélérer la transition écologique, il est essentiel d’agir sur le plan individuel, partout où c’est possible : faire attention à son alimentation, à ce que l’on consomme, à ses choix de vie, voter, militer, miser à la fois sur les évolutions technologiques ET la sobriété, etc. Pourtant, l’action individuelle ne permet pas à elle seule d’atteindre nos objectifs, car une large part de l’effort de réduction des émissions de GES doit venir des entreprises et des acteurs publics. Le droit peut permettre d’agir sur ces acteurs clés de notre société qu’il ne faut pas ignorer mais au contraire, comprendre, interpeller, aider, pousser à changer, même si c’est difficile et inconfortable. C’est pourquoi j’ai décidé de compléter ma formation scientifique par des études juridiques et de rejoindre le groupe « Multinationales » de NAAT. Cela m’a permis de travailler sur des sujets passionnants comme l’articulation entre logiques de gouvernance et devoir de vigilance.

Eva-Luna, groupe multinationales

Mon engagement pour le climat est simplement né de l’admiration d’une nature quasi intacte lors de divers voyages dès enfant, et s’est prolongé par l’observation de l’impunité des producteurs de besoins en biens de consommations superflus puis mes tentatives d’explication de ses causes. Le droit représente l’un des leviers les plus efficaces de la lutte contre l’impunité des auteurs de délinquance. J’ai trouvé en le droit un levier militant quand je me suis penchée, dès son apparition, sur la loi relative au devoir de vigilance des entreprises donneuses d’ordres, en 2017, mais surtout aux débats parlementaires que sa proposition a entraînée. Je suis inscrite au groupe « multinationales » de NAAT car il est celui qui cherche à raréfier les cas où l’impunité des groupes d’entreprises pollueurs s’évertue dans un silence qui devient, aux yeux de plus en plus de personnes (physiques et morales), consternant. L’engagement chez NAAT m’apporte de larges connaissances sur les contours des contentieux qui ont été entamés et aux actions qui seront attentées, mais me permet également un précieux accès à toute la recherche permettant d’enrichir le débat.

Marie Toussaint, membre du CA

Depuis des années, je milite pour protéger le climat, le vivant et la nature, les droits et territoires des peuples, et la justice sociale ici et dans le monde. Pour ces combats, j’ai choisi un outil : le droit. Pour défendre celles et ceux qui subissent les conséquences du changement climatique, de la criminalité environnementale, de la destruction du monde vivant ; humains, et non-humains, je réunis des militant·es et fonde en 2015 Notre Affaire à Tous, devenue l’aile française du mouvement international des droits du vivant et de la justice climatique. Destruction de la nature et injustices sont les deux faces d’une même pièce: pour répondre au double enjeu de la survie et de l’égalité humaines, nous devrons retrouver et respecter notre lien au reste du vivant.Aujourd’hui eurodéputée, je continue ce combat crucial aux côtés de NAAT. Au delà des liens d’amitié forts, j’y puise de l’inspiration pour me battre, au Parlement européen et ailleurs, pour les droits du vivant, la reconnaissance de l’écocide, l’instauration d’une obligation d’action pour les entreprises et les banques. En un mot: pour la Justice.