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  • 6 juin 2019 / Newsletter n°2 : La jeunesse prend d’assaut les Cours !

    Pour le deuxième numéro de la newsletter des affaires climatiques, Notre Affaire à Tous met en lumière la jeunesse devant les tribunaux ! Parce que les jeunes et futures générations subiront de plein fouet le dérèglement du climat et en seront parmi les premières impactées ! De l’Affaire Juliana aux Etats-Unis, à l’affaire Pandey en Inde, en passant par les jeunesses canadienne, colombienne et pakistanaise, nous montrons que les jeunes se mobilisent et activent le levier juridique pour la protection de leurs droits et leur avenir !  

    L’ambition de cette newsletter ? Donner les moyens à toutes et tous de comprendre les enjeux de telles actions en justice, face à l’urgence climatique ! Abonnez-vous pour recevoir, chaque mois, les actualités et informations sur ces affaires qui font avancer, partout dans le monde, nos droits et ceux de la nature face aux dégradations environnementales et climatiques : le combat qui se joue dans les tribunaux est bien celui de la défense des pollués face aux pollueurs, nouvel enjeu du XXIe siècle.

    Le 25 mars 2017, une jeune fille de neuf ans, de la région indienne de l’Uttarakhand, Ridhima Pandey, a décidé de lancer une action en justice visant la responsabilité climatique de l’Etat indien, accusé de ne pas avoir conduit des politiques efficaces pour limiter le réchauffement climatique. Si des mesures ne sont pas prises rapidement contre l’urgence climatique, les jeunes et futures générations, dont elle fait partie, seront victimes du dérèglement du climat. Pourtant, elles ne font pas partie des processus de décision, et le gouvernement a échoué à prendre des mesures pour faire appliquer les normes environnementales. 

    Un recours a donc été déposé en son nom auprès du National Green Tribunal de l’Inde. Plus précisément, la procédure judiciaire a été entamée dans le but d’établir l’insuffisance des politiques indiennes d’atténuation vis-à-vis d’une série d’obligations nationales et internationales. Le recours met en évidence que les engagements prévus par l’Accord de Paris n’ont pas été sérieusement transposés au niveau interne. Le recours se fonde à la fois sur la constitution indienne et sur la doctrine du Public Trust. Cette dernière est mobilisée pour soutenir que l’Etat est tenu de préserver l’environnement et les équilibres écologiques tant pour les générations présentes que futures, au titre du principe d’équité intergénérationnelle. 

    La jeune requérante demande au juge de prononcer une injonction adressée au gouvernement indien pour qu’il soit tenu de revoir à la hausse l’ambition des politiques climatiques nationales, et notamment l’inclusion de l’impact sur le climat en tant que paramètre d’évaluation environnementale ainsi que la création d’un inventaire des émissions de gaz à effet de serre au niveau national et la définition d’une trajectoire de compensation et de réduction des émissions. La procédure est actuellement en cours. Une décision est attendue dans les prochains mois. 

    Le 12 août 2015, un groupe de 21 jeunes plaignant-es toutes et tous âgé-es de moins de 19 ans, dont la voix est portée par Kelsey Rose Juliana, et accompagné par Our Children’s Trust et Earth Guardians, a déposé une plainte constitutionnelle devant la Cour du District de l’Oregon contre l’inaction climatique du gouvernement fédéral des Etats-Unis, violant ainsi leurs droits constitutionnels à la vie, à la liberté et à la propriété. Les requérant-es et associations se fondent également sur la doctrine du Public Trust. Selon cette doctrine, certaines ressources ne peuvent faire l’objet d’une appropriation privée, et doivent recevoir une protection de l’Etat. 

    La juge Ann Aiken a joué un grand rôle dans cette affaire, reconnaissant le 10 novembre 2016 la recevabilité du recours en admettant, d’une part, l’existence d’un lien de causalité entre les changements climatiques et le fait du gouvernement, et d’autre part, en reconnaissant que les autorités fédérales ont la charge de protéger et de préserver les ressources communes à tout le vivant, pour les générations présentes et futures. Cependant, le jugement fut reporté à de nombreuses reprises suite à l’action de blocage du gouvernement qui n’a eu de cesse de tenter de ralentir la procédure, voire de la faire échouer, à travers l’utilisation de tous les mécanismes à sa disposition. 

    Suite à cela, la Cour d’appel du 9ème Circuit avait le 7 janvier 2019 accordé une procédure accélérée aux requérants. Cela a permis la tenue de l’audience des parties devant cette même Cour ce mardi 4 juin 2019.

    Notre Affaire à Tous a récemment rédigé une tribune sur cette affaireà lire ici.

    Le 26 novembre 2018, l’organisme à but non lucratif ENvironnement JEUnesse (“ENJEU”), a déposé une plainte devant la Cour supérieure de la Province de Québec, District de Montréal, contre le gouvernement du Canada. L’organisation, essentiellement constituée de jeunes, travaille à la sensibilisation de la jeunesse sur les questions environnementales à travers des projets éducatifs. 

    Elle considère que le gouvernement du Canada, par l’absence prise de mesures radicales pour la protection du système climatique, a violé les droits fondamentaux des membres du groupe, inscrits à la Charte canadienne des droits et libertés et la Charte québécoise des droits et des libertés de la personne : le droit à la vie, à l’intégrité et à la sécurité, le droit à un environnement sain et respectueux de la biodiversité, et enfin le droit à l’égalité. D’une part, l’organisation considère que la cible de réduction de gaz à effet de serre du gouvernement n’est pas suffisamment ambitieuse pour éviter des changements climatiques dangereux, et d’autre part, les actions de celui-ci ne permettent pas l’atteinte de cette cible, pourtant déjà insuffisante. 

    Elle se fonde notamment sur les engagements pris par le gouvernement canadien lors des conférences internationales, des discussions et de l’adoption de l’Accord de Paris. Les alertes des scientifiques sont également au centre du recours afin de montrer la violation évidente de ces droits. La demande d’autorisation sera entendue le 6 juin 2019 par le juge Gary D.D. Morrison de la Cour Supérieure du Québec à Montréal. 

    Un groupe de 25 enfants, accompagné de l’association colombienne Dejusticia, a intenté une action en justice à l’encontre de l’Etat colombien au motif que ce dernier ne garantit pas leurs droits fondamentaux à la vie et à l’environnement. En effet, malgré les engagements internationaux de la Colombie de réduire la destruction des forêts, les statistiques les plus récentes montrent que la déforestation a augmenté de plus de 44 % entre 2015 et 2016. Les plaignants ont utilisé un dispositif spécial pour que leur requête soit étudiée dans de très courts délais par la Cour Suprême. Pour ce faire, ils ont plaidé une violation de leurs droits constitutionnels. 

    Dans sa décision du 5 avril 2018, la Cour Suprême colombienne ordonne à la présidence et aux ministères de l’environnement et de l’agriculture de créer un “pacte intergénérationnel pour la vie de l’Amazonie colombienne”. Ce pacte devra être construit avec la participation des plaignants, des communautés affectées et des scientifiques. Afin de protéger ce qu’elle reconnaît comme un “écosystème vital”, la Cour Suprême colombienne a reconnu l’Amazonie colombienne comme une entité « sujet de droit”. Elle a ordonné au gouvernement de mettre fin à la déforestation, lui rappelant son devoir de « protéger la nature et le climat » au nom « des générations présentes et futures ».

    Asghar Leghari, agriculteur pakistanais de 25 ans, a formé un recours d’intérêt public devant la Haute Cour de Lahore contestant l’inaction du gouvernement fédéral pakistanais et du gouvernement de la province de Punjab face au changement climatique. Le requérant reproche au gouvernement de ne prendre aucune mesure d’exécution de la politique nationale relative au changement climatique de 2012 (National Climate Change Politcy”), ni du Cadre de mise en oeuvre de la politique relative au changement climatique (“Framework for Implementation of Climate Change Policy”) (2014-2030).

    Le 4 septembre 2015, la Cour acte la responsabilité du gouvernement pakistanais dans le retard dans l’exécution du Cadre d’action climatique, en violation des droits fondamentaux de ses citoyens. La Cour impose aux ministres de présenter une liste des actions d’adaptation qui peuvent être réalisées dans les mois qui suivent, et institue une Commission sur le changement climatique composée de représentants des ministères, des ONG, et d’experts. Le 14 septembre 2015, elle nomme expressément les membres de la Commission sur le Changement Climatique.

    Un groupe de sénateurs français a récemment déposé un rapport relatif à l’adaptation de la France au changement climatique. Il part du constat que le “choc” climatique est inévitable et qu’il faut s’y préparer. D’après le rapport, les politiques d’atténuation sont, certes utiles, mais insuffisantes face à ce qui attend le pays. Il est indispensable d’adopter des mesures capables d’atténuer les chocs sur les territoires et la population. Ainsi, le rapport relève l’incidence qu’aura la crise climatique sur les sols, les ressources en eau, la santé ou encore les activités économiques. Il constate l’existence, aujourd’hui, de fondements réglementaires et scientifiques prompts à permettre le développement de politiques d’adaptation. Il fait référence à des outils qui permettent aux acteurs de terrain d’évaluer leur vulnérabilité en la matière et d’élaborer les réponses appropriées à leur échelle. 

    A l’international, le 14 mai 2019, un groupe de peuples autochtones des îles du Détroit de Torres a déposé une plainte sans précédent auprès du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, contre l’inaction climatique de l’Australie, suite au non-respect des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du pays définis par l’Accord de Paris, constituant ainsi une violation de leurs droits humains.

  • Censure à l’AG de Total : la collusion au mépris des droits des citoyen-nes

    Au lendemain de la publication du rapport “Total, la stratégie du chaos climatique”, des membres de l’association Notre Affaire à Tous ont souhaité alerter les actionnaires sur les activités dévastatrices du groupe. Ils en ont été empêché par la police et la direction du groupe.

    A 8h30 mercredi matin une poignée de membres de l’association Notre Affaire à Tous ont souhaité distribuer aux actionnaires des résumés du rapport expliquant les risques juridiques et financiers pris par Total en matière climatique. La police leur a interdit de distribuer les documents et leur a sommé de quitter les lieux au mépris de leur droit d’expression.

    Les cinq membres de l’association présents ont subi un contrôle d’identité pendant trois quart d’heure et ont été menacé de garde à vue. Chef d’accusation encouru : attroupement susceptible de troubler l’ordre public. Distribuer des documents dans la rue constitue pourtant droit fondamental. La censure des membres de Notre Affaire à Tous par l’Etat afin de protéger Total est particulièrement inquiétante. La distribution n’a pu se faire que longtemps après devant la sortie de métro Ternes, lorsque l’afflux vers l’AG était déjà presque déjà terminé.

    Paul Mougeolle, rédacteur du rapport indique : “Le dispositif de sécurité était complètement disproportionné. Nous souhaitions simplement informer les actionnaires des risques économiques qu’ils encourent. Le double discours de Total ne permet pas aux actionnaires de comprendre les risques auxquels l’entreprise les expose, ainsi que toutes celles et ceux qui se mobilisent pour un futur possible. Il est important que les parties prenantes sachent que la stratégie climat de Total n’est qu’une façade incompatible avec l’Accord de Paris. Cela est donc évidemment regrettable que nous ne puissions pas exercer notre droit d’expression.”

    Pendant que Total se targue d’être la “major de l’énergie responsable”, les méga-projets gazier que la multinationale développe sont associés à de nombreuses violations des droits humains des communautés locales. Le gaz n’est ni une énergie “propre” ni “de transition”. L’acquisition récente d’importants actifs au Mozambique, alors qu’il s’agit d’une véritable bombe climatique, dans un pays qui vient déjà de subir les conséquences les plus lourdes du dérèglement climatique est dramatique. C’est certainement ces vérités qu’ils cherchent à étouffer.

    Clémence Dubois, porte-parole pour 350.org réagit : “Visiblement, l’Etat fait plus de zèle pour protéger les pollueurs que l’intérêt général. Si Total peut développer de nouveaux projets fossiles qui rendent impossible un futur souhaitable, c’est qu’il bénéficie du soutien formel de l’Etat et du gouvernement qui laissent la multinationale faire usage de son pouvoir outrancier dans les champs diplomatique, économique, universitaire, social et culturel. Nous appelons les institutions à rompre leurs liens et leur complicité avec l’un des principaux destructeurs du climat.”

    Contacts presse :

  • L’Affaire du siècle recrute un-e chargé-e de communication et mobilisation digitale (7 mois à mi-temps)

    Intitulé du poste : CDD Un-e chargé-e de communication et mobilisation digitale (7 mois à mi-temps)
    Domaine : Web
    Annonce publiée le : 28 mai 2019

     

    Dépôt de la requête sommaire au tribunal administratif, Paris. L’affaire du siècle.

    Vos missions :

    En décembre 2018, Notre Affaire à tous, La Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France ont lancé un recours juridique contre l’État français pour inaction face au changement climatique “L’Affaire du Siècle” (ADS). Cette initiative a recueilli en quelques semaines plus de 2,1 millions de signatures de soutien.
    Les 4 organisations recherchent un-e chargé-e de communication digitale et mobilisation en ligne dans le cadre de cette campagne.

    Sous la responsabilité du Comité de pilotage de la campagne composé de représentant-e-s des 4 organisations, vos principales missions seront les suivantes :
    – Conseil stratégique et mise en œuvre de la communication en ligne sur “l’Affaire du Siècle”, – Conseil stratégique pour le parcours d’engagement des signataires en cohérence avec la stratégie décidée par le collectif
    Rédaction et intégration des e-mailings, relations avec le-la prestataire pour les besoins graphiques,
    – Suivi des envois d’e-mails avec le prestataire d’envoi (délivrabilité, gestion et mise à jour de la bas de données),
    – Reporting statistiques sur le site, les envois d’e-mailings et les réseaux sociaux,
    – Conseil, animation et optimisation du site web (mise en ligne des actualités et et documents produits par l’Affaire du Siècle, propositions d’optimisation),
    – Coordination du traitement de la boîte mail (coordination des réponses entre les 4 ONG, mise à jour de la FAQ),
    – Animation du groupe de travail web/Réseaux Sociaux composé de représentant-e-s des 4 ONG pour faire vivre le campagne sur les réseaux sociaux (compte Twitter, Facebook et Instagram de l’ADS, en partenariat avec les chargé-es de RS des organisations).

    Votre profil :

    Vous êtes particulièrement sensible au problématiques liées au changement climatique et comprenez les enjeux environnementaux.
    Vous disposez d’une première expérience en tant que de chargé-e de communication en ligne et community management, idéalement dans le secteur associatif.
    Vous maîtrisez parfaitement les techniques éditoriales web (blog, emailing, RS…) et possédez de solides connaissances des outils analytics, du CMS WordPress et des systèmes d’envois d’e-mailing.
    De nature dynamique et autonome, vous saurez faire preuve de réactivité et d’une forte adaptabilité afin de mener à bien les missions qui vous seront confiées par le comité de pilotage de la campagne.

    Conditions d’accueil :
    Poste basé à Paris à pourvoir dès Juin 2019 dans le cadre d’un CDD 7 mois à mi-temps.

    Rémunération :
    Salaire mensuel brut de 1.560 euros par mois sur 13 mois (au prorata), pour un mi-temps.
    Titres-restaurant d’une valeur faciale de 9 euros (participation de 60% par l’employeur), prise en charge à 50% de l’abonnement transport Ile-de-France ou indemnité kilométrique vélo, complémentaire-santé.

    Vous êtes intéressé-e et correspondez au profil que nous cherchons ?
    Transmettez-nous votre CV et lettre de motivation au plus tard le 05 juin 2019.


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  • APPEL A TEMOINS : LE CLIMAT FACE À NOS DROITS

    APPEL A TEMOINS : LE CLIMAT FACE À NOS DROITS

    Le Government Accountability Office des États-Unis prévoient que les catastrophes liées au changement climatique pourraient coûter jusqu’à 35 milliards de dollars par an d’ici 2050 ; elles ont déjà coûté jusque 6 milliards pour les seules France et Allemagne en 2016 selon le réassureur allemand Munich Re.

    La production de vin diminue, la récolte intervient désormais 15 à 20 jours plus tôt qu’auparavant. Avec les inondations et feux de forêts, l’érosion côtière ou les ouragans… nombre de nos droits sont aujourd’hui bafoués du fait du changement climatique. Les familles, comme celle de Maurice Feschet, ayant assigné en justice l’Union européenne l’ont montré ; elles savent qu’elles sont plus nombreuses encore à pâtir du dérèglement du climat, comme par exemple les habitant.e.s de Soulac-sur-mer dont les logements disparaissent dans l’océan…

    Sans parler de la pollution, dont les effets sont accrus par un effet cocktail entre pollution aux particules fines, pollutions industrielles et changement de la composition de l’atmosphère et du climat, provoquent asthme, allergies, trachéites ou conjonctivites… et est responsable de 500 000 morts prématurées en Europe. L’ANSES a enfin prouvé l’augmentation majeure des risques professionnels du fait du réchauffement du climat.

    Les plus pauvres et les plus vulnérables sont les premiers touchés : selon un rapport de l’OMS de 2014, 48 000 enfants de moins de 15 ans mourront à cause de diarrhées et 7,5 millions seront sujets à la famine du fait du changement climatique. Selon le rapport 2016 de la Banque mondiale “Shock waves”, même avec une trajectoire d’une augmentation de seulement 2°C à horizon 2100, nous pourrions compter 120 millions de pauvres de plus en 2030. 60 millions d’africains sub-sahariens vont devoir quitter leurs terres d’ici à trois ans et 250 millions de personnes d’ici à 2050, tandis que nombre des personnes déjà venues chercher refuge sur notre territoire fuyaient les conséquences du réchauffement climatique.

    Le réchauffement climatique est également l’une des causes majeures de la disparition de 80% des insectes en Europe et de 60% des espèces animales vivant sur Terre… Des catastrophes naturelles à la destruction lente mais continue de notre environnement du fait du réchauffement climatique : il est temps de se réunir pour mieux agir !

     

    Notre affaire à tous lance un appel à témoignages aux victimes et associations de victimes françaises du changement climatique, ainsi qu’aux associations de protection de l’environnement naturel et des espèces animales qui observent chaque jour leur mise en danger du fait du réchauffement climatique.

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  • Notre Constitution écologique : l’Appel pour réconcilier nature et politique

    Notre Constitution écologique : l’Appel pour réconcilier nature et politique

    Depuis le lancement de notre campagne Faire de la France le pays leader du climat, nous n’avons eu de cesse de porter nos cinq revendications auprès du grand public et des décideurs-ses. Nous avons ainsi transmis, conjointement avec d’autres organisations et expert-es, notre proposition de rédaction en vue de la réforme constitutionnelle au Président de la République et à plusieurs membres du gouvernement. Dimanche 22 avril, pour le Jour de la Terre, nous avons lancé avec CliMates, le WARN et le REFEDD « l’Appel pour une Constitution écologique ». Son objectif ? Montrer que la France peut faire preuve d’un engagement fort, comme ses voisins européens, en décidant d’adopter sa première Constitution écologique. 

    Face à l’urgence et la nécessité d’agir pour le climat, la biodiversité, les écosystèmes, les sols, les océans, l’air… plusieurs associations lancent Notre Constitution Écologique, appel qui a pour but de modifier le droit Français afin de garantir un environnement sain et durable pour tous et toutes… et pour réconcilier (enfin) nature et politique. Alors qu’attendons-nous ?

    Le contexte de l’Appel – à retrouver dans son intégralité sur le site notreconstitutionecologique.org

    Dans son discours devant la communauté internationale lors de la COP23 de Bonn, Emmanuel Macron a évoqué le franchissement du “seuil de l’irréversible” et le risque que les équilibres de la planète ne se rompent. La France porte également auprès des Nations-Unies le projet d’un nouveau Pacte mondial pour l’environnement, qui permettra de refonder les relations internationales sur le respect de la nature et le respect de ses ressources, tout en garantissant les droits de l’Homme.

    Au-delà des effets du changement climatique qui s’intensifient, les limites planétaires, à savoir les grands équilibres interdépendants qui conditionnent l’habitabilité de la Terre, sont également franchies. Plusieurs des limites définies par les scientifiques et reprises par la communauté internationale, du Panel de haut-niveau de l’ONU sur la viabilité du développement mondial (UN High-Panel Level on Sustainibility ; 2012) à la Commission européenne (2011), ont été dépassées, condamnant les générations à venir à vivre dans un monde moins accueillant que ne l’aura été le nôtre.

    D’autres États européens ont déjà intégré à leurs Constitutions le devoir de protéger l’environnement et le droit, pour chaque citoyen(ne), de jouir d’un environnement sain plus ambitieux que celui défini dans la Charte. C’est le cas de l’article 112 de la Constitution norvégienne qui dispose que “chaque personne a droit à un environnement naturel et favorable à la santé dont la productivité et la diversité sont maintenues”, de la Suisse dont la  Constitution reconnaît en son article 120 l’intégrité “des organismes vivants et de la sécurité de l’être humain, de l’animal et de l’environnement et protège la diversité génétique des espèces animales et végétales” ; ou encore de l’article 21 de la Constitution néerlandaise qui prévoit de donner aux pouvoirs publics la mission de « veiller à l’habitabilité du pays ainsi qu’à la protection et à l’amélioration du cadre de vie ». De surcroît, la responsabilité environnementale des personnes publiques a été inscrite à l’article 45 de la Constitution espagnole « des obligations pour les personnes publiques de protéger et améliorer la qualité de la vie et à veiller à l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, défendre et restaurer l’environnement en ayant recours à l’indispensable solidarité collective » et à l’article 73 de la Constitution suisse “la confédération et les cantons œuvrent à l’établissement d’un équilibre durable entre la nature, en particulier sa capacité de renouvellement, et son utilisation par l’être humain”.

    Si l’État français s’est engagé à plusieurs reprises à prendre en compte les impacts différenciés du changement climatique, et ce, à la fois sur la scène internationale et dans sa politique nationale, aujourd’hui son action vertueuse doit être consacrée au plus haut niveau de la hiérarchie des normes.

    Les propositions

    Les 4 porteurs de l’Appel proposent donc:

    • De modifier l’article 1 de la Constitution 

    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique, sociale, solidaire et écologique. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.

    La République veille à un usage économe et équitable des ressources naturelles, garantit la préservation de la diversité biologique et lutte contre les changements climatiques dans le cadre des limites planétaires. Elle assure la solidarité entre les générations. Une génération ne peut assujettir les générations futures à des lois moins protectrices de l’environnement que celles en vigueur.

    Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

    La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

    •   D’ajouter un titre XII bis à la Constitution, dédié à la transition écologique

    A retrouver en intégralité sur la page https://www.notreconstitutionecologique.org/la-proposition-de-loi

     

    Rejoignez l’Appel

    L’heure est aujourd’hui à l’action ! Agissons ensemble, dès maintenant, pour construire une société écologique et responsable, respectueuse de la nature et de l’humanité.

    Plusieurs centaines de personnes ont déjà signé l’Appel pour une constitution écologique : à vous de jouer !

    >> Je soutiens ma Constitution écologique <<

     

    Retrouvez toute l’actualité de l’Appel pour une Constitution écologique sur :

  • Table ronde n°3 : Des propositions nouvelles pour la justice environnementale et climatique

    Table ronde n°3 : Des propositions nouvelles pour la justice environnementale et climatique

    Mathilde Hautereau-Boutonnet cherche à déterminer la particularité juridique du procès climatique. Selon elle, il formerait un complex à trois dimensions constituées par: la multiplicité des intérêts défendus (des humains et des non humains, des individus et des collectivités, etc.), la difficulté soulevée par l’apport de la preuve, la démonstration du lien de causalité, et l’utilisation de l’expertise scientifique et, enfin, la globalité tirée du caractère total, illimité du risque climatique. C’est cette globalité qui caractériserait notamment les procès climatiques.

    Retrouvez l’intégralité de la table-ronde en format audio.

    Christel Cournil explique ensuite l’utilisation qui peut être faite des droits de l’homme au sein des procès climatiques. Le droit à la vie, le principe de dignité humaine, ont ainsi pu être invoqués par le biais des Constitutions nationales (cf. Our Children’s Trust) ou de conventions internationales (cf. Convention européenne des droits de l’homme), pour faire reconnaître la violation par l’Etat de ses obligations positives en laissant cours au changement climatique. Le lien ainsi tissé entre droits de l’homme et questions environnementales pourrait par ailleurs être renversé, et mener à l’inscription, dans les constitutions, de droits environnementaux.

    Emilie Gaillard en arrive à traiter du droit des générations futures. Selon elle, nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui nous amène à prendre en compte l’équité intergénérationnelle et transgénérationnelle: il y a abus de pouvoir vis-à-vis des générations futures dès lors que l’on n’agit pas contre les changements climatiques. Deux outils sont à promouvoir : le principe de non discrimination temporelle, et le principe de dignité des générations futures. Dans cette ouverture du droit aux générations futures, les droits de l’homme jouent un rôle important: c’est à travers leur métamorphose que pourront être protégées, directement et indirectement, les générations futures.

    Valérie Cabanes clôt la table-ronde en pointant du doigt l’inadaptation du droit tel que conçu actuellement aux défis environnementaux et climatiques qu’il doit être amené à relever. Parce que les limites des communs planétaires ont été atteintes, et parce qu’il est scientifiquement prouvé que le changement climatique a des conséquences dévastatrices sur la paix, et plus largement sur la vie sur Terre, il est inadmissible que les Etats et autres responsables de ce changement ne modifient pas leurs politiques en conséquence. Le crime d’écocide vise à pénaliser, au niveau international, les atteintes ainsi portées à l’environnement. Il est nécessaire de réinventer le droit international, et de le délivrer de l’anthropocentrisme qui l’empêche de mettre en place un respect réel de la nature et de consacrer une place centrale à sa régénérescence.

     

     

  • Candidatures au Conseil d’administration de Notre affaire à tous

    Vous trouverez ci-dessous, par ordre alphabétique, les candidatures au Conseil d’administration de Notre affaire à tous. Ces candidatures seront présentées à l’Assemblée générale extraordinaire de l’association qui se tiendra ce samedi 10 juin, à partir de 9h30 à Paris, toutes informations disponibles ici.

    Pour rappel, les modalités d’élection sont les suivantes :

    En cas de candidatures égales au nombre de postes à pourvoir, chaque candidature sera soumise au vote de l’Assemblée générale et validée dès lors qu’elles réunissent une majorité des voix. En cas d’un nombre de candidatures supérieures au nombre de postes à pourvoir, il sera organisé un vote préférentiel de 1 à 9. Ce vote se tiendra à bulletin secret.

    Candidatures :

    VICTORIA BARIGANT

    Candidature Ca / Trésorière

    Chères toutes et chers tous,

    A 34 ans, je suis aujourd’hui responsable juridique dans la production audiovisuel après avoir exercé pendant près de cinq années la profession d’avocate près du barreau de Paris. Je suis diplômée d’une DEA de droit de la propriété littéraire et artistique ainsi que d’un DEA de droits de l’Homme. Nous sommes aujourd’hui les témoins de la nécessité de penser notre société autrement dans un contexte mondialisé, ce que j’ai pu expérimenté lors de mon expérience au Tribunal Pénal International pour le Rwanda, avec une crise climatique qui se saurait attendre. Pourtant l’actualité internationale nous rappelle sans cesse que malgré un consensus atteint autour de l’accord de Paris, des reculs sont encore possible à l’image de l’annonce de Donald Trump du retrait des Etats Unis.

    Mes engagements ont été et restent guidés par la reconnaissance et la mise en oeuvre effective des droits fondamentaux : alphabétisation en milieu carcéral indispensable à toute réinsertion (GENEPI) ; commissions d’office et aide juridictionnelle pour le Barreau de Paris pour permettre à toute personne de faire valoir ses droits.

    Aujourd’hui, compte tenu de l’impératif écologique, il me semble naturel et essentiel d’œuvrer pour la justice climatique et environnementale en faisant du droit un outil clé pour la protection de la planète et du climat comme le propose Notre Affaire à Tous. C’est la raison pour laquelle je m’y engage. 

    Aussi, j’aimerais pouvoir mettre mon expérience et mon savoir faire au service de cette association en tant que membre du Conseil d’administration et trésorière.

    Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à ma candidature,

    Amitiés,

    Victoria Barigant

    CLOTILDE BATO

    Bonjour à tou-tes,

    Impliquée depuis toujours aux côtés des mouvements des Sans-terres indiens ou de Vandana Shiva qui défend la reconnaissance des communs et le respect des droits écologiques, démocratiques et sociaux, j’ai été interpellée par votre initiative dès sa création.

    Aujourd’hui, je me porte candidate au Conseil d’administration. Directrice d’association, trésorière du CRID, j’espère être en mesure de vous apporter mon expérience en matière de gestion de projets, de campagnes à mener, de fonds à soulever… Vos projets sont riches, multiples, et l’année s’annonce mouvementée ! Le bon moment pour apporter ma pierre à l’édifice !

    Clotilde Bato 

    VALERIE CABANES

    Madame la Présidente,

    Je me porte candidate au conseil d’administration de l’association Notre affaire à tous lors de son élection le 10 juin 2017.

    Si mon éloignement de Paris m’empêche de participer pleinement aux activités quotidiennes de l’association, je peux néanmoins conseiller ses orientations stratégiques et oeuvrer à sa notoriété dans les media et auprès des citoyens.

    Solidairement,

    Valérie Cabanes

    MARINE CALMET

    Paris, le 2 juin 2016

    Madame, Monsieur,

    Je me permets de vous adresser ma candidature ​au titre de membre du Conseil d’administration de l’association Notre Affaire à tous.

    Après ma licence de droit à Paris II, j’ai intégré le programme d’échange franco-allemand ​de ​l’université Humboldt à Berlin. Durant mes études, je me suis spécialisée ​en droit de l’environnement ainsi qu’en en droit de l’énergie. Mes mémoires de master ont porté sur la comparaison des législations française et allemande, l’un sur le système d’échange des quotas d’émission de CO2 dans le marché européen et l’autre sur le droit pénal de l’environnement. Parallèlement à la formation de l’EFB, j’ai également entrepris d’obtenir un master en droit public afin de compléter mes connaissances.

    Je suis membre actif de l’association Notre Affaire à tous auprès de laquelle je milite depuis maintenant près de 2 ans, à savoir depuis le lancement du premier recours pour le climat à l’occasion de la COP21. Parallèlement au travail juridique, j’ai écrit de nombreux articles pour le blog de l’association et pas mal voyagé pour parler de notre action, Besançon pour les universités d’été d’Attac, Espère pour le camps climat d’Alternatiba et aussi Casablanca pour rencontrer les avocates de Our Children’s Trust à l’occasion de la COP 22.

    Au regard du succès impressionnant que connaît aujourd’hui la question de la justice climatique dans l’opinion publique, je crois que l’association est dans une très bonne voie pour atteindre ses objectifs. Elle doit poursuivre ses efforts de pédagogie et de dialogue avec le public et les autres associations environnementales, comme c’est actuellement le cas avec France Libertés.

    Je serai heureusement de pouvoir participer à faire réussir Notre affaire à tous dans toutes missions que l’association voudra se donner à l’avenir et pour l’ensemble de ses raison je souhaite candidater au titre de membre de son conseil d’administration.

    Marine Calmet

    PASCAL DURAND

    Cher-es ami-es,

    J’ai le plaisir de vous adresser ma candidature au conseil d’administration de l’association « Notre affaire à tous ». Celle-ci trouve sa motivation dans mon engagement d’écologiste et d’actuel député européen, mais également dans ma formation initiale de juriste spécialisé en droit des obligations et d’avocat.

    J’ai la volonté d’aider à faire reconnaître puis développer le principe d’une responsabilité objective des Etats et des personnes morales ou physiques pour des atteintes à la nature, à l’environnement et au vivant sous toutes ses formes. Cette évolution juridique apparait d’autant plus opportune à un moment  où tous les pollueurs, exploiteurs des ressources naturelles ou autres climato-sceptiques ont trouvé en la personne de Donald Trump, un nouvel allié.

    En espérant pouvoir rapidement me joindre à vous

    Amitiés

    Pascal Durand

    VERONIQUE JAQUES

    Bonjour,

    Je propose ma candidature au sein de Notre affaire pour à tous
    La protection de l’environnement et de tous les êtres qui habitent cette planète est pour moi une évidence depuis enfant. Je pense qu’il est primordial de changer les consciences, de montrer aux enfants qu’un autre monde est possible. Je suis très motivée aussi par le fait que Notre affaire à tous s’inscrit dans un mouvement international.
    J’aimerai contribuer à créer du lien avec les mouvements existants et contribuer à la création d’une communauté d’action. Dans ce sens je peux apporter une aide concrète n’ayant aucune compétence en matière juridique.
    Bien à vous,

    Véronique

    AURORE LALUCQ

    Bonjour à tous et à toutes,

    Economiste et directrice d’un think tank spécialisé dans la transition sociale-écologique (dont la problématique pourrait être résumer ainsi : « comment remettre l’économie à sa place, c’est à dire au service de l’intérêt général, du social,le tout dans le respect des limites de la biosphère) j’ai le plaisir de porter ma candidature pour rejoindre le Conseil d’administration de cette belle association qu’est Notre affaire à tous !

    Si je ne suis pas juriste, j’ai conscience que le cadre normatif dans lequel nous évoluons influe à bien des égards sur nos sociétés, tout autant qu’il exprime nos valeurs et le sens que nous donnons à nos vies. Co-auteure d’un ouvrage avec Jean Gadrey intitulé « Faut-il donner un prix à la nature ? », directrice de collection aux Petits matins (L’écologisme des pauvres, le découplage est-il possible?, Le grand pillage etc.) je sais aussi combien nous devons travailler à appréhender notre environnement d’une manière nouvelle, tournant le dos aux conceptions financiarisées pour s’inscrire dans le sens d’une préservation d’un patrimoine et de nos communs environnementaux et planétaires.

    C’est le sens du travail que vous menez, avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. J’aimerais vous apporter à la fois la vision qui m’anime, mes ressources et réseaux intellectuels, ainsi que mon expérience de directrice d’organisations, en espérant aider à faire gagner l’intérêt général !

    Amicalement,

    Aurore Lalucq

    LAETITIA LIEBERT

    Bonjour,

    Vétérinaire de formation, 10 ans à l’etranger, dernièrement DG de Greenpeace au Moyen Orient, puis au retour en France il y a 3 ans directrice de Sherpa, la démarche de NAAT m’a evidemment parlé immediatement : utiliser l’action juridique pour protéger notre environnement est cohérent avec les objectifs et les méthodes d’action professionnelles, rigoureuses mais aussi innovantes et audacieuses que j’ai toujours soutenus.

    Je retourne aujourd’hui à mes premiers amours professionnels, et c’est aux côtés de Notre affaire à tous que j’aimerais poursuivre mon engagement associatif. Avec la pleine confiance que nous réaliserons ensemble des objectifs ambitieux ! Je candidate donc au Conseil d’administration, avec la volonté d’appuyer et de structurer l’ensemble des initiatives.

    Laetitia Liebert

    REGNAULT NITOT

    Lettre de motivation pour candidature au conseil d’administation de l’association : Notre affaire à tous.

    En tant qu’adhérent à jour de cotisation et donateur, je souhaiterais m’investir plus dans NAAT et pour ce faire, faire partie de son CA. Mon expérience au sein de différentes associations, par exemple comme référent Anticor peuvent apporter un plus qui sera très utile à NAAT.

    Restant à disposition, bien cdt.

    Regnault NITOT

    MARIE TOUSSAINT

    Bonjour,

    Nous n’avons qu’une seule planète, et devons la partager entre nous et avec l’ensemble des écosystèmes dont nous dépendons. Cette conviction m’a portée d’un engagement dédié à la lutte contre les inégalités sociales à une bataille plus large pour la justice environnementale, alliant protection des ressources et des plus précaires. Au sein d’un système mondial libéralisé, hyper capitalisé, une donnée a jusqu’ici échappé à nos Etats-législateurs : le caractère profondément mondial de la destruction de l’environnement. Intégrer cette donnée, c’est construire un droit international puissant et capable de freiner les atteintes à l’environnement produites par le productivisme et le libre-échange.

    Investie pour le climat, le juste commerce, la fin de l’extractivisme, j’ai donc pris le chemin du droit, vers la reconnaissance des écocides en tant que crimes les plus graves contre l’environnement, des droits de la nature en tant que revisitant notre rapport à la propriété, d’un droit dur et contraignant pour la protection des ressources dont en tout premier lieu le climat.

    Fondatrice de Notre affaire à tous à l’été 2015, je souhaite poursuivre cet engagement, m’étant notamment mise à plein temps au service de la justice climatique et vous demande de m’accorder votre confiance pour développer les très nombreux projets portés par les excellents bénévoles de cette association ! Je m’engage à l’ambition collective, à l’enthousiasme et à la bonne humeur !

    Marie Toussaint

    LEANDRO VARISON

    Paris, le 2 juin 2017

    Mesdames, Messieurs, cher.e.s collègues,

    C’est avec grand intérêt que j’accompagne, depuis un bon moment, les activités de Notre affaire à tous. Les valeurs que vous défendez et le combat que vous menez sont, dans ces temps difficiles que nous traversons, un bel exemple de la force de la société civile.

    Je me réjouis de voir des citoyen.ne.s décidé.e.s à donner leurs temps et leurs compétences au service d’un monde plus juste. Surtout pour une conception de justice que dépasse le clivage opposant l’humain et la nature, pour montrer que société et environnement constituent un seul tout.

    Depuis les quelques mois durant lesquels j’ai pu suivre vos activités, j’ai témoigné du fait que votre volonté de construire un monde meilleur se dirige également au fonctionnement de votre association. J’admire vos efforts pour promouvoir, au sein de NAAT, l’égalité de genre, d’âge, de compétences, et pour construire une association où la sociocratie trouve toute sa place.

    Partageant ces valeurs, je désire contribuer au développement de NAAT et pour cela j’ai l’honneur de vous adresser ma candidature pour votre Conseil d’administration. Si élu, je serais ravi d’apporter mes compétences aux services de Notre affaire à tous.

    En vous félicitant encore une fois de cette belle entreprise, je vous adresse mes cordiales salutations.

    Leandro Varison

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