L’association Notre Affaire à tous a besoin de vous pour mener des actions en justice et sur le terrain. Vous pouvez nous aider en faisant un don.
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Vous souhaitez vous investir dans le premier recours climat français, et à terme, dans l’établissement d’une responsabilité objective de l’humain vis-à-vis de l’environnement et notamment des communs planétaires ? Rejoignez nos groupes de travail !
Bonjour à tou-tes,
C’est la rentrée ! Et elle est bien chargée : rendre contraignants les objectifs de l’Accord de Paris et sauver le climat, créer des liens avec l’ensemble des organisations portant des recours climat dans le monde, sortir des fossiles, nous battre pour une justice climatique qui soit aussi une justice sociale, construire notre campagne de l’année et finaliser nos requêtes juridiques pour le climat, les communs naturels, les générations futures et l’égalité entre toutes et tous…
Venez donc nous rejoindre le samedi 9 septembre prochain, de 10 à 18 heures à la Maison des initiatives étudiantes, Paris Bastille, 50 rue des Tournelles (métro Bastille lignes 1, 5 ou 8 ; Chemin Vert ligne 8 ou Bréguet-Sabin, ligne 5 — station Vélib’ 4107, 27 boulevard Beaumarchais).
Au programme :
Matinée dédiée au recours climat et à son inscription dans le mouvement climat au sens large – débats juridiques et stratégiques en vue !
13-14 heures : pause déj, chacun-e amène de quoi grignoter
Aucun risque ne peut raisonnablement être pris, lorsqu’il s’agit de nucléaire. C’est pourquoi l’association Notre Affaire à tous s’opposera encore une fois à la validation de la cuve de Flamanville par l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) et invite l’ensemble des citoyennes et citoyens, ainsi que nos voisins européens, à faire de même.
Comment ?
L’ASN a lancé cet été une procédure de consultation concernant son projet d’avis de validation de la cuve de Flamanville. Le texte et l’ensemble de la procédure de consultation sont en ligne.
Participez en cliquant sur ce lien
Cette consultation ne sera ouverte que jusqu’au 12 septembre prochain ! Il y a donc urgence à faire connaître cette procédure afin que chacun puisse s’exprimer. Nous invitons fortement le public à porter un regard critique sur le projet d’avis que lui soumet l’ASN et à se mobiliser pour saisir l’opportunité que constitue cette consultation de faire entendre la voix d’un collectif responsable et engagé dans la protection de la vie, présente et future.
Pourquoi sommes-nous contre ?
Parce que Notre affaire à tous plaide pour la mise en oeuvre d’un principe de précaution efficace, qui ne peut, à long terme, se concrétiser que par l’abandon du nucléaire au profit de l’investissement dans les énergies renouvelables, lesquelles participent à la lutte contre le réchauffement climatique sans exposer notre planète aux dangers de l’industrie nucléaire.
En mars 2016, Notre affaire à tous et le CRILAN (Comité de Réflexion d’Information et de Lutte Anti Nucléaire) attaquait un arrêté du Ministère de l’écologie taillé sur mesure pour permettre à Areva de faire valider par l’ASN les défauts de la cuve de Flamanville en assouplissant les règles de sécurité. Nous attendons bientôt le prononcé du jugement.
Puis, l’association Notre affaire à tous a attaqué avec 8 autres ONG dont Greenpeace et France nature environnement, le décret prolongeant l’autorisation de la création de l’EPR de Flamanville. Les associations dénoncent entre autre, une décision interne intervenue sans qu’aucune consultation du public n’ait été réalisée et alors même que le public n’a plus eu l’occasion de donner son avis sur le projet depuis plus de dix ans bien qu’entre temps ait eu lieu le terrible accident de Fukushima et que les retards et anomalies s’accumulent sur le chantier du réacteur normand.
En effet, voilà maintenant de nombreuses années que la cuve et le couvercle de l’EPR de Flamanville font l’objet d’une attention et d’une controverse soutenues, ce non sans raison. A la fin de l’année 2014, Areva Nuclear Power (ou Areva NP), filiale du groupe Areva, a signalé une anomalie dans la composition chimique de l’acier de la cuve du réacteur EPR de Flamanville: son fond et son couvercle sont chacun composés d’une zone contenant un excès de carbone qui fragilise l’acier en y favorisant la propagation de fissures.
Afin de démontrer que la résistance mécanique de l’acier ne s’en trouvait pas trop affectée – et par « trop », on entend qu’elle doit être suffisante en toute situation (normale comme accidentelle) – Areva NP a lancé un programme d’essai, dont elle a transmis les conclusions à l’ASN en décembre 2016. Plus récemment, le 28 juin, l’ASN a présenté sa position sur l’anomalie, en s’appuyant, pour cela, sur les études qu’Areva et EDF ont effectuées sous sa direction, et sur l’analyse de leurs conclusions. C’est dans ce cadre que depuis le 10 juillet, l’ASN a lancé la procédure de consultation publique sur l’avis qu’elle projette de rendre sur la cuve du réacteur en octobre 2017.
Il est surprenant de constater, après lecture de l’avant-projet, que l’ASN compte recommander, somme toute, l’autorisation de l’utilisation de la cuve de l’EPR alors qu’elle reconnait, en enclenchant cette procédure de consultation publique, que cette décision risque à tout le moins d’avoir un impact majeur sur l’environnement. En effet, l’ASN précise elle-même sur son site internet, que « dans sa démarche de développement de la transparence et de l’information des publics, [elle] met en oeuvre une procédure de participation du public sur ses projets de décisions réglementaires et individuelles ayant une incidence directe et significative sur l’environnement », en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement.
C’est l’occasion de faire entendre notre voix !
La prise en compte de l’opinion publique, même si elle n’a qu’une valeur consultative et ne lie en aucune manière l’ASN dans l’avis qu’elle doit émettre, pourrait servir de contre-pression. Beaucoup d’acteurs civils ont dénoncé le lobby, qu’exerceraient Areva et EDF sur l’ASN, pour obtenir la mise en service de la cuve dont il est question. Répondre en masse à la consultation publique pourrait permettre de contrebalancer le poids de ces groupes dans la prise de décision finale. Par ailleurs, l’implication du public fera entendre la voix d’une majorité qui, si elle ne parvient à influencer l’ASN, permettra de mettre en évidence la forte opposition du public au projet de l’EPR de Flamanville.
Ensuite, il s’agit de pointer du doigt le paradoxe existant entre l’avant-projet d’avis rendu par l’ASN et la gravité et l’imminence des risques d’atteinte à l’environnement auxquels il laisserait cours s’il venait à être confirmé et suivi.
Il est intéressant de relever que l’ASN, bien qu’ayant conclu à la suffisance des caractéristiques mécaniques du fond et du couvercle de la cuve par rapport aux sollicitations auxquelles ils sont soumis, s’interroge sur les conséquences à long terme de l’anormale concentration de carbone dans l’acier, au point qu’elle demande la mise en oeuvre de contrôles périodiques supplémentaires, pour prévenir toute apparition de défaut une fois la cuve mise en service. De tels contrôles ne pouvant être effectués sur le couvercle de la cuve, l’ASN prévoit même d’en demander le remplacement en 2024, le temps pour l’usine du Creusot d’en construire un nouveau.
Deux des membres du groupe permanent d’expert que l’ASN a consulté avant de soumettre au public son avant-projet d’avis, ont également dénoncé, dans un avis minoritaire, la situation à Flamanville et les conclusions qu’Areva et EDF ont tiré de leurs rapports. Selon eux, « les éléments apportés sur le suivi en service ne constituent pas des mesures effectivement compensatoires, dans le sens où ils visent à surveiller les phénomènes redoutés dans le contexte de ces propriétés dégradées, et non à restaurer par des mesures en exploitation tout ou partie des marges perdues au niveau de la conception et de la fabrication. » Ils préconisent donc « le remplacement du couvercle et du fond de cuve » avant de mettre en service la cuve elle-même.
Pour l’association Notre Affaire à tous, il est clair que le projet d’EPR de Flamanville fait depuis longtemps prévaloir une logique marchande et économique qui biaise l’appréciation des risques encourus par la mise en service d’une centrale aux équipements défectueux tout en bousculant les intérêts de la population, quitte à faire oublier les effets sanitaires et environnementaux désastreux des catastrophes nucléaires qui devraient justifier un niveau maximal de précaution, consistant non pas dans quelques mesures de suivis et de changement à long terme.
Or, il est évident qu’un avis négatif de l’ASN concernant l’utilisation de la cuve et du couvercle actuel de la centrale aurait pour conséquence de tuer économiquement le projet, ces équipements ne pouvant désormais plus être remplacés sans asphixier financièrement le chantier. Il s’agit donc bel et bien de l’abandon ou de la poursuite du projet de centrale EPR à Flamanville dont il est question dans cette consultation.
D’où l’importance de peser dans cette consultation ! Encore une fois, nous n’avons que jusqu’au 12 septembre prochain pour faire entendre notre avis contre ce projet, alors nous comptons sur vous pour
Participez en cliquant sur ce lien
Et partager cet article dans vos réseaux sociaux. Ensemble, nous pouvons réussir à peser dans la décision finale !
Notre partenaire sur le recours climat, la Fondation France libertés, mène campagne, avec d’autres!, sur le projet de montagne d’or en Guyane. Et pour cause ! Ce projet sera largement destructeur de notre environnement, sans garantir le respect des droits sociaux… Une consultation publique est ouverte jusqu’au 25 août. On vous en dit plus !
Les exploitations minières constituent une source de pollution et de dégradation de l’environnement particulièrement préoccupante. L’envergure des projets ainsi que leurs impacts sur la biodiversité, quand ils sont mis à exécution, ne doivent pas masquer leurs conséquences sur le réchauffement climatique. Le projet dit « Montagne d’or » a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Un cas emblématique d’extractivisme climaticide.
La Montagne d’or est un projet d’exploitation minière localisé au Nord-Ouest de la Guyane, à la jonction des massifs Lucifer et Dekou-Dekou, non loin du Surinam et de la rivière Maroni. La mine entraînerait la destruction de 15 km² de forêt primaire et nécessiteraient une consommation énergétique considérable. Autant de menaces directes sur le climat et les écosystèmes.
Le projet mis à exécution consommerait ainsi 20% de l’électricité actuellement produite en Guyane. Or, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de Guyane, officialisée par décret depuis 2017, fixe comme objectif, pour atteindre une meilleure efficacité énergétique, de diminuer de 17% sa consommation électrique d’ici 2023. La Montagne d’or pourrait donc ralentir la réduction souhaitée voire constituer un obstacle à l’atteinte de cet objectif.
De plus, bien que les deux tiers environ de la production énergétique guyanaise soient issus des énergies renouvelables, la région dans laquelle se situe le projet reste en grande majorité alimentée par des centrales électriques fonctionnant au diesel. Les répercussions d’une augmentation de la consommation électrique due à l’exploitation minière participeront donc du réchauffement climatique contre lequel nous luttons.
Ajoutons à cela la destruction de 15 km2 de forêt primaire : la combustion et la décomposition des végétaux entraîneront des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 870 000 tonnes éq. CO2. Cela représente plus de 30% des émissions annuelles de la Guyane ! En sachant que ce calcul ne prend pas en compte la perte du puit de carbone que constitue la forêt, l’ampleur des dégâts que ce projet engendrerait suffit à le qualifier de crime climatique.
Par ailleurs, le processus d’extraction aurifère nécessite le stockage des boues résultant de l’exploitation minière et occasionne souvent un drainage minier acide. Aussi le risque de pollution des cours d’eau avoisinant est-il très important, ce qui impliquerait une forte dégradation de milieux déjà fragiles. De nombreux peuples autochtones vivent le long de la rivière Maroni et dépendent, de ce fait, des eaux qui s’y jettent et des terres alentour. La contamination des unes comme des autres constitue un danger majeur pour ces communautés locales. Nous devrions pourtant faire preuve de responsabilité et suivre l’exemple de ces peuples qui privilégient un rapport plus apaisé avec les écosystèmes et se placent aujourd’hui en fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique.
Une procédure d’enquête publique a été lancée le 29 juin sur la Montagne d’or. L’appellation de « Montagne d’or » recoupe en vérité deux projets. Le premier, conçu par la société Colombus, concerne la méga mine Montagne d’or. Le second projet, plus petit et porté par la même société Colombus, permettrait de lever un certain nombre d’obstacles juridiques, politiques et économiques qui pourraient s’opposer à la mise en oeuvre du projet de méga-mine.
L’enquête publique porte sur ce second projet qui est donc tout sauf anodin. Il est primordial d’y répondre en grand nombre et en connaissance de cause. Nous nous opposons fermement à la Montagne d’or, que ce soit au premier projet, ou au second, car tous deux sont profondément liés. La position adoptée vis-à-vis de l’un déterminera le sort de l’autre.
Vous pouvez répondre à l’enquête en cliquant ici (https://ordequestion.typeform.com/to/ZpOTUf). Ce lien, mis en place par le collectif « or de question », organisé pour lutter contre la Montagne d’or, vous permettra d’exprimer votre opinion en moins de cinq minutes. Votre avis compte, ce n’est qu’en participant massivement à cette enquête que nous pourrons enrayer la mécanique déjà lancée. La procédure d’enquête publique prendra fin le 25 août inclus.
Mobilisation record contre un projet de mine d’or en Guyane, participez à la consultation publique
Notre Affaire à tous appelle à participer à la consultation publique concernant le projet de mine d’or dans la forêt amazonienne de Guyane de la société Montagne D’or. Le collectif Or de question, avec le soutien de plusieurs organisations nationales et internationales a permis, grâce à la mise en place d’un formulaire facilitant la participation en ligne, le dépôt de près de 2.500 avis en quelques semaines. En participant, ensemble nous pouvons faire pencher la balance en faveur du respect de l’environnement et de la sauvegarde de la biodiversité !
Nous n’avons que jusqu’au 25 août inclus pour faire entendre notre voix et nous opposer à ce projet.
Vous pouvez participer en remplissant le formulaire de participation à l’enquête publique !
Cette mobilisation exceptionnelle vise la demande d’autorisation de travaux miniers (AOTM) concernant l’exploitation d’or secondaire par la compagnie minière Montagne d’Or, ex SOTRAPMAG, sur la concession Paul Isnard, lieu-dit Bœuf Mort. Pour les associations, il est indispensable de replacer ce projet satellite dans le contexte juridique, économique et environnemental du projet de méga-mine d’or sur le site Montage d’Or.
En première ligne des inquiétudes exprimées, l’impact destructeur de ce projet sur l’environnement et la protection des ressources naturelles pour les générations futures ainsi que l’absence de retombées sociales et économiques pour les populations directement impactées par le projet.
Et il ne s’agit que d’une étape dans la mobilisation qui doit conduire à l’abandon définitif du projet de méga-mine Montagne d’or !
Cette demande s’inscrit dans le gigantesque projet de mine d’or en Guyane française, porté par le consortium russo-canadien NordGold – Columbus Gold et prévu pour 2018. S’il aboutit, le projet de la Montagne d’Or permettra aux industriels d’ouvrir une balafre dans la forêt sur 2,5 km de long, 500 m de large et 400 m de profondeur en pleine Amazonie française. Soit la plus grande mine d’or jamais exploitée en France. Son usine de traitement de minerais par cyanuration exigerait à elle seule l’énergie de 20% de la consommation annuelle de la Guyane, alors qu’une partie de la population n’a même pas accès à l’électricité et à l’eau potable.
Ce projet démesuré est un véritable danger pour la biodiversité exceptionnelle de la forêt amazonienne de Guyane et pour ses populations autochtones, premières victimes de la destruction de l’environnement dont elles dépendent.
L’association Notre Affaire à tous s’oppose à ce pillage de l’environnement et appelle au respect des intérêts des générations futures. Nous n’avons que jusqu’au 25 août pour participer et faire entendre notre voix alors :
Aidez-nous, en remplissant le formulaire de participation à l’enquête publique !
Et partagez cet article dans vos réseaux sociaux afin de faire fleurir la mobilisation contre le projet de Montagne d’Or. Ensemble, on peut déplacer des montagnes, alors faisons en sorte que celle-ci ne voit jamais le jour dans la forêt amazonienne de Guyane !
Pour toute information complémentaire sur la Montagne d’or, rendez-vous sur le site de la Fondation France Libertés.
Notre affaire à tous et France Libertés, porteurs du recours climat français, expriment un soutien exigeant à la feuille de route présentée par le Ministre de la transition écologique et solidaire. Nos associations estiment que la réduction des émissions de gaz à effet de serre et plus largement l’accélération de la lutte contre le changement climatique ne constituent pas une option politique, mais une nécessité juridique.
L’obligation de lutte contre le changement climatique relève à la fois du devoir de l’Etat de protéger les personnes et l’environnement et de ses obligations internationales dans le cadre notamment de l’Accord de Paris et des responsabilités différenciées. Notre pays a, en la matière, une obligation d’ambitions, mais aussi de moyens d’action et de résultats, pour limiter le changement climatique à +1,5°C : pour ce faire, l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 doit être visé, et les compensations carbone venir seulement s’ajouter aux mesures de réduction envisagées plutôt que de s’y substituer.
La France doit viser le 100% renouvelables à l’horizon 2050, en programmant la sortie définitive du nucléaire. Nous regrettons d’une part que les objectifs de déploiement des énergies renouvelables n’aient pas été rehaussés et soulignons le retard déjà pris en la matière. D’autre part, ainsi que le souligne Marie Toussaint, Présidente de Notre affaire à tous, “le risque nucléaire, tout comme le risque climatique, doit être évité tant il met en danger la survie des écosystèmes et de l’humanité”.
Notre pays doit s’attaquer frontalement aux secteurs les plus émetteurs : notamment transports, bâtiments, agriculture. Nous serons particulièrement vigilants sur ce dernier secteur : alors qu’il compte pour près de 20% des émissions de GES, aucun décret d’application de la loi pour la transition énergétique n’a à ce jour été publié.
Par ailleurs, la France aurait dû porter au sein de ce plan climat la mise en oeuvre de la Taxe européenne sur les transactions financières : l’article 10 de la Charte constitutionnelle de l’environnement l’y incite, puisque la préservation de l’environnement doit guider l’action européenne et internationale de la France. La TTF permettrait par ailleurs le soutien d’actions locales indispensables à l’amélioration de l’état global de la planète, ainsi que l’élaboration de systèmes locaux de gestion de l’eau. “Soutenir les solutions locales permet de restaurer le cycle de l’eau et donc de limiter l’impact du changement climatique,” précise Justine Richer de la Fondation France Libertés.
Dans le cadre de notre bataille pour la justice climatique, nous lançons le défi au gouvernement d’inscrire dans la Constitution le devoir de protection du climat et des communs planétaires. Nous l’enjoignons également à établir une responsabilité objective en matière de climat, d’environnement et de pollutions diffuses et de porter les initiatives pour un droit international contraignant, ainsi par exemple que l’avant-projet de Pacte mondial pour l’environnement ou la reconnaissance de l’écocide comme 5e crime contre la paix.
A l’initiative de l’UICN France, et de nombreux autres juristes et associations, Notre affaire à tous est signataire de l’Appel en faveur d’une spécialisation des juridictions en matière d’environnement. Vous trouverez ici l’Appel avec la liste des premiers signataires, repris ci-dessous ; et ici l’interview de l’avocat Sébastien Mabile, qui revient plus en détails sur la démarche.
Pollution de l’air et de l’eau, perturbateurs endocriniens, agriculture chimique et pesticides, bien-être animal et alimentation, contestation des grands projets d’aménagement, perte de la biodiversité terrestre et marine, changements climatiques et événements climatiques extrêmes, pollution des milieux naturels et des océans, sont autant de sujets désormais régulièrement soumis aux juges. Erika, AZF, tempête Xynthia, scandale de l’amiante, aéroport de Notre-Dame des Landes et barrage de Sivens ont donné lieu à des procès, parfois retentissants.
Les questions sont complexes, à la frontière entre le droit et les sciences du vivant, entre la santé et l’environnement, impliquant de démêler des enjeux sociétaux dépassant la seule affaire soumise au juge. Le droit de l’environnement, qui reflète cette complexité, est d’une mise en œuvre difficile pour les juridictions de droit commun, alors que les décisions rendues ont des conséquences majeures sur les plans économique, écologique, social ou politique.
Comment apprécier la conformité de mesures destinées à compenser la destruction d’une zone humide ? Comment indemniser les victimes des conséquences d’une pollution majeure sur le littoral ? Comment juger de la responsabilité respective d’un élu local et de la hausse globale des émissions de gaz à effet de serre en cas d’événement climatique extrême emportant la vie de dizaines de victimes ?
Faute de formation, les magistrats professionnels sont parfois démunis pour répondre à de telles questions et le débat juridique se déporte sur la fiabilité d’études scientifiques souvent contestées.
Afin de résoudre ces difficultés près de 44 pays dans le monde se sont engagés dans la voie d’une spécialisation du contentieux environnemental par la création de juridictions spécialement dédiées : en Chine, ce sont plus de 130 tribunaux environnementaux qui ont été créés entre 2007 et 2013. En Inde, les juges de la Cour suprême ont demandé et obtenu du Parlement la création de cinq « green courts » réparties dans le pays qui pallient souvent le manque d’ambition du Gouvernement dans le domaine de l’écologie.
Ces juridictions spécialisées ont partout acquis une expertise reconnue, y compris auprès des acteurs économiques qui bénéficient d’une justice plus rapide aux décisions mieux éclairées et moins contestées. En Suède, au Chili, au Kenya ou en Nouvelle-Zélande, les magistrats sont assistés d’experts spécialisés dans les domaines scientifiques afin de mieux prendre en compte les aspects techniques des affaires qui leur sont soumises. En Espagne, un parquet national spécialisé a été créé, disposant de relais dans chacune des provinces, facilitant ainsi les poursuites et l’indemnisation des victimes de pollutions. Au Japon, un système original d’arbitrage et de médiation, librement accessible, permet d’indemniser rapidement les victimes des atteintes à l’environnement, y compris celles de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Partant de ce constat, les membres de l’UICN ont adopté au dernier Congrès mondial de la nature (Hawaï, septembre 2016) une motion invitant « les États membres à envisager d’établir, (…) leurs propres tribunaux pour l’environnement et de leur conférer une autorité suffisante pour promouvoir la transparence, l’inclusion et la responsabilité permettant d’aboutir à une application plus efficace et cohérente du droit de l’environnement. »
Face aux défis écologiques actuels et à venir, la France devrait s’engager dans cette voie afin de promouvoir la spécialisation des juges ou des juridictions en droit de l’environnement. Le comité interministériel de modernisation de l’action publique (CIMAP) avait recommandé la création de chambres spécialisées au sein des TGI dans son rapport sur l’évaluation des polices de l’environnement.
Il s’agit d’un enjeu majeur pour la conservation de la biosphère, la santé des populations, la préservation des espaces naturels autour duquel juristes, praticiens du droit de l’environnement et responsables d’associations de protection de l’environnement se retrouvent pour marquer leur consensus et appeler les politiques à l’action.
Une réflexion devra s’engager, sur la base des spécificités du système judiciaire français, pour assurer une mise en œuvre éclairée, efficace et cohérente du droit de l’environnement qui garantisse l’accès à la Justice pour tous.
L’Accord de Paris ne fait que reprendre les préconisations des scientifiques réunis au sein du GIEC : un réchauffement climatique de 1,5 à 2°C mettrait déjà en danger une grande partie de l’humanité et des espèces tandis que le changement amorcé a déjà de lourds impacts sur les conditions de vie des plus vulnérables, des insulaires du pacifique aux populations côtières, des peuples arctiques aux populations sub-sahariennes.
En sortant de l’Accord de Paris, le Président américain ne casse pas seulement une dynamique diplomatique majeure : il viole les principes du Droit international. La Charte des Nations Unies, à laquelle les Etats-Unis ont adhéré, établit comme objectif de « créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international ». Or, le changement climatique est une menace aux droits fondamentaux des citoyens du monde, il amplifie les inégalités et constitue de ce fait une menace à la Paix. Toute politique anti-climatique menée de par le monde érode la capacité des Etats à protéger leurs populations et met, au final, en danger la survie de l’humanité toute entière.
De plus, l’émergence du droit international de l’environnement, dans ses grands principes traduits dans les Déclarations de Rio et de Stockholm, au sein des traités contraignants déjà adoptés, ou dans sa jurisprudence, établit la responsabilité des Etats vis-à-vis de l’environnement global et des communs planétaires. Si les outils pour rendre cette affirmation contraignante manquent encore, si nul n’a encore osé franchir le pas de « pénaliser » les atteintes graves à la nature, le principe juridique qui devrait empêcher Donald Trump de mettre à mal toute la politique environnementale américaine existe.
Cela n’a pas manqué aux juges, avocats, professeurs de droit ou à la société civile. Ni au législateur qui a souvent intégré cette responsabilité dans les droits étatiques, comme elle l’est en France au sein de la Charte constitutionnelle pour l’environnement.
Aux armes du droit, citoyens !
Ainsi, aux Etats-Unis, des juges ont récemment reconnu le « droit à un environnement stable ». Au Pakistan, la Cour Suprême a établi le devoir de l’Etat de préserver ce qui nous est commun. Aux Pays-Bas, le juge a défendu le devoir de l’Etat de préserver les droits et la santé de sa population.
A travers sa décision diplomatique comme à travers les projets qu’il déploie sur son territoire (oléoducs, exploitation des gaz de schiste, forages pétroliers…), Donald Trump bafoue ainsi tout ce qui, dans le droit, constitue la base de la démocratie telle que construite depuis plusieurs siècles.
Il est grand temps de faire advenir, dans chacun de nos Etats, des règles obligeant ces derniers à lutter contre le changement climatique. En pénalisant les écocides, les graves atteintes aux écosystèmes dont toute vie dépend, en reconnaissant des droits humains transgénérationnels, ou en inscrivant dans nos constitutions l’obligation de protéger le climat, nous empêcherions les décisions individuelles, dangereuses et rétrogrades qui menacent les conditions d’habitabilité de la Terre.
Il est encore temps de prendre en main notre destin. Utilisons tous les outils, dont le vecteur puissant du droit, pour faire appliquer réellement nos ambitions pour le climat !
Documents intégraux et complémentaires disponibles aux adhérent-es sur demande auprès de contact@notreaffaireatous.org.
Présidente de séance : Marie Toussaint
Secrétaires de séance : Emma Petrinko, Antonin Laurent
Préambule de Marie sur l’origine de la création de l’association et ses objectifs.
Introduction de Jean-Jouzel, qui a accepté d’être président d’honneur de NAAT.
Climatologue, glaciologue, Jean Jouzel rappelle qu’il a commencé sa carrière scientifique en 1968. A travaillé sur la reconstruction des climats passés à partir des carottes du Groenland, et sur l’évolution du climat.
Très impliqué auprès du GIEC (l’a quitté depuis 2015), dans les débats nationaux (Grenelle, transition énergétique), il exerce désormais un second mandat au CESE. Il a été membre du comité de pilotage de Laurent Fabius lors de la COP21, et il a rencontré Macron avec d’autres associations sur le thème « Comment mobiliser la société civile autour des changements climatiques ? » (il y a une semaine).
A travaillé au GISS en 1982-1983 avec James Hansen.
Il développe les apports de son dernier travail avec Agnès Michelot sur l’avis du CESE « Justice climatique : enjeux et perspectives pour la France ».
Ils sont partis du constat que tout le monde n’est pas égal face au CC : des secteurs, des pays seront plus touchés que d’autres. Le premier risque des CC, c’est d’accroître les inégalités (cf les rapports du GIEC). Se sont interrogés ensuite sur les mesures pour ne pas augmenter ces inégalités.
Chacun dans notre sphère, privée ou publique, a un intérêt à travailler ensemble. Nous remercie pour notre implication.
Tour de table : avocat(e)s, étudiant(e)s et doctorant(e)s en droit, sciences politiques et sciences dures, un député, journaliste(s), un notaire, des militant(e)s politiques → environ 35 personnes sont présentes, plus de 50 personnes seront passées en fin de réunion.
Présentation de l’ordre du jour
Modification des statuts par les membres fondateurs
Adhésion de nouveaux membres
Présentation et adoption du rapport d’activités de 2016
Modification du règlement intérieur de l’association
Présentation du programme d’activités de 2017
Budget prévisionnel 2017
Élection des membres du Conseil d’administration
Points divers
I. Modification des statuts de l’association par les membres fondateurs
Plusieurs modifications :
élargissement de l’objet de l’association : « climat », « intérêts particuliers de ses membres » ;
ouverture de l’adhésion selon les modalités prévues par le règlement intérieur et désignation de « membres d’honneur »
suppression de l’article 6
modification du mode de vote
Vote : modification des statuts à l’unanimité (aucune abstention ou opposition).
II. Adhésion de nouveaux membres
Cotisation de 10€, qui ouvre le droit de vote lors de l’AG.
26 pré-adhésions et 19 adhésions sur place, soit 45 adhésions auxquelles s’ajoutent les adhésions induites des membres d’honneur (au nombre de neuf) : Notre affaire à tous compte donc, au 10 juin 2017, 54 adhésions.
Budgétairement : l’association a donc recueilli 450 euros d’adhésion stricte ainsi que 30 euros de dons complémentaires.
III. Présentation du rapport d’activités de 2016
Plusieurs activités :
4 décembre 2015 : envoi d’une demande préalable indemnitaire, adressée au gouvernement Hollande pour la déposer durant la COP21
création de plusieurs groupes : groupe de travail « juristes » sur le recours, groupe de travail pour un état des lieux des connaissances scientifiques, groupe de travail communication…
contributions à des ouvrages collectifs
participations à plusieurs mouvements citoyens
recours contre le décret de l’EPR de Flamanville
Une question sur les délais de recours contentieux, à laquelle des réponses sont apportées par les juristes.
Vote : validation du rapport d’activités de 2016 à l’unanimité (aucune abstention ou opposition).
IV. Modification du règlement intérieur de l’association
Le règlement est adopté par le conseil d’administration, puis présenté à ses membres.
L’idée est de distinguer :
membres fondateurs
membres adhérant s’acquittant de leur cotisation
membres d’honneur
Le règlement définit les modalités d’organisation de l’association :
le conseil d’administration de 2 à 9 membres, pour une durée de 2 ans. Assure la continuité des travaux de l’association
la coordination des membres actifs et quotidiens, notamment les représentants des groupes de travail → groupe « juristes », groupe de 8 personnes « colloque & ouvrage », groupe « communication »…
le comité d’experts
la possibilité d’avoir des « conseillers extraordinaires », un comité spécial extraordinaire d’experts quand on a besoin d’études spécifiques
Intervention orale d’un participant : ne voit pas la question de l’affectation des fonds, du financement au-delà des dons. Réponse de Virgile : les ressources sont précisées à l’article 8 des statuts. L’Assemblée générale confie au Conseil d’administration le soin de prévoir un positionnement notamment éthique quant au financement de l’association.
Question sur l’organisation des groupes :
le groupe « juristes » se réunit tous les 15 jours
le groupe « colloque » se réunit tous les 15 jours également
le groupe « communication » est à relancer
Le but est d’avoir un fonctionnement « sociocratique », le plus horizontal possible.
Proposition d’amendement
Ingrid souhaite ajouter un article dans le Règlement intérieur sur la création et la suppression des groupes de travail.
Article 10 Groupes de travail 10.1 Création, composition et fonctionnement des groupes de travail Les groupes de travail sont créés sur proposition d’au moins deux membres de l’association, validée :
Les groupes de travail rendront compte régulièrement de leur activité. Les groupes de travail sont supprimés sur proposition de leurs membres, validée par le Conseil d’administration. Le vote du Conseil d’administration peut se faire par voie électronique. Toute création ou suppression d’un groupe de travail sera notifiée à l’ensemble des membres de l’association. 10.2 Coordination des groupes de travail (proposition du nouvel article 10, non modifié) Il est mis en place une instance de coordination au sein de l’association. Cette coordination est composée : – des membres du bureau de l’association ainsi que des membres du Conseil d’administration qui le souhaitent ; – de représentant-es des différents groupes de travail de l’association, tel que décrits au sein du Plan d’activités annuel cité à l’article 9 du règlement intérieur […] |
Un engagement moral est pris de tenir des réunions d’information environ tous les 3 mois, durant lesquelles les groupes de travail présenteront leurs avancées à tous les membres de l’association, à l’oral de préférence afin de favoriser les échanges.
Vote : ajout de l’amendement à l’article 10 (groupes de travail, 10.1 et 10.2) et de l’engagement moral à l’unanimité (aucune abstention ou opposition).
Vote : approbation du règlement intérieur à l’unanimité (aucune abstention ou opposition).
V. Présentation du programme d’activités de 2017
Cf document
VI. Présentation du budget prévisionnel 2017
Présentation par Béatrice : budget principalement consacré au colloque, est évolutif.
Vote : adoption du rapport moral et financier (aucune abstention ou opposition).
Questions sur la campagne de communication, l’opportunité du crowdfunding. Pascal suggère de faire un colloque pour porter et lancer le recours, ce qui permet de réunir la presse et de lancer le crowdfunding.
Présentation du colloque devant se tenir le 3 novembre, juste avant la COP23. Il ne devrait pas devancer le recours.
Questions et interrogations sur l’objet social de l’association.
On rappelle que la préoccupation principale de l’association est le recours climat en responsabilité de l’État, qui doit être déposé en octobre 2017, avant ou en même temps que le colloque
Christel suggère de créer un groupe « réflexions sur les moyens d’action de la suite »
Questions et interrogations sur les activités de l’association, notamment l’intervention des citoyens. Emma rappelle que plusieurs de ces questions ont déjà leur réponse dans les documents de travail de chaque groupe (colloque et recours juridique). Il reste cependant des sujets qui doivent être soumis à l’Assemblée générale, comme prévu selon l’ordre du jour → la question de l’intervention des citoyens sera notamment abordée aux points divers à la fin de la réunion.
Vote : ces questions sont ajoutées à la liste des discussions « VIII. Points divers »
VII. Élection des membres du Conseil d’administration
Présentation du rôle du Conseil d’administration
Le CA est amené à prendre les grandes orientations stratégiques (à distinguer de la gestion quotidienne. Toute décision comptable et financière doit être présentée devant le Conseil d’administration dès qu’un seuil qu’il définira est dépassé.
Les candidats présents font leur profession de foi, Marie fait la présentation des candidats absents.
Valérie CABANES (présentation par Marie), juriste
Marine CALMET (présente), élève avocate
Pascal DURAND (présentation par Marie), avocat de formation, député européen
Véronique JAQUES (diffusion d’une vidéo de présentation), thérapeute de métier, a fait divers métiers
Marie TOUSSAINT (présente), fondatrice de NAAT
Leandro VARISON (présent), formation en droit et en anthropologie, juriste à la Fondation France Libertés
VIII. Points divers
1. Vote pour président d’honneur, Jean Jouzel
Marie demande à l’assemblée si tout le monde souhaite avoir Jean Jouzel comme président d’honneur.
Vote : acceptation de Jean Jouzel comme président d’honneur de l’association à l’unanimité (aucune abstention ou opposition).
2. Comité d’experts
Plusieurs personnalités souhaiteraient aider l’association, sans pour autant y adhérer ou devenir membres d’honneurs.
Christel s’est proposée de rédiger une feuille de route pour ce comité d’experts.
Vote : proposition acceptée → Christel va réfléchir aux modalités de fonctionnement et à la composition de ce comité d’experts
3. Présentation du recours
Leandro propose de faire une réunion spécifique pour la présentation du recours par le groupe « juristes » : leurs avancées, leur agenda, et la participation des nouveaux membres de l’association.
Vote : proposition acceptée à l’unanimité → une réunion d’information sera organisée par le groupe « juristes ».
4. Présentation de la communication
Marie propose qu’une réunion spécifique soit organisée par le groupe « communication », en même temps que la réunion d’explication du recours.
Vote : proposition acceptée à l’unanimité →une réunion d’information sera organisée par le groupe « communication ».
5. Question des associations partenaires
Antonin présente son travail sur les modalités possibles de participation des partenaires. Il est mieux de rassembler le maximum d’associations pour que notre requête soit recevable.
Des contacts ont été pris avec différents partenaires associations : une première réunion de travail a été fixée le 19 juin.
L’Assemblée générale touche à sa fin. Plusieurs sujets traités par divers groupes de travail :
– orientation stratégique & agenda
– ouverture du recours aux individus
– organisation du travail avec les avocats
– suites du recours climat → le Conseil d’administration est chargé de mettre en place une méthodologie
L’Assemblée générale se termine par la présentation du résultat des votes :
Résultats des votes pour l’élection des membres du conseil d’administration :
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Une consoeur ! La néo-zélandaise Sarah Thomson attaque en justice l’Etat néo-zélandais pour ne pas respecter les engagements de l’Accord de Paris. De ce procès qui durera trois jours dépend une nouvelle décision de justice qui, après les Pays-Bas et le Pakistan, renforce le chemin vers une responsabilité objective et contraignante pouvant à terme être reconnue internationalement.